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Le persistance rétinnienne

Grâce aux impression de l’illusion du mouvement à partir d’une séquence d’images, et les inventions et permettent cette exploitation de la persistance rétinienne, la persistance rétienienne est devenue un des phénomènes visuels expliquant pourquoi en ressent la succession d'images comme des scène en mouvement dans le cinéma.

 

  • Le praxinoscope (du grec praxis "action" et skopein "regarder"), l'invention d'Emile Reynaud en 1876 reprend le principe du zootrope avec une bande de 12 dessins mais dans ce grand cylindre, on trouve un autrre cylindre disposé de 12 petits miroirs réfletant chacun un dessin. Chaque spectateur s'occupe son propre petit miroir en face de lui. En tournant du cylindre, les images se fusionnent et forment l'impression de continuité du mouvement. Avec son principe de chacun son miroir, les spectateurs perçoivent une meilleure visibilité de l'animation (contrairement au zootrope avec de fentes) et aussi de visionner le mouvement à plusieurs.

  • Le zootrope par William Gearge Homer en 1834 avec le même principe que le phénakistiscope mais les cartons sont remplacés par un cylindre avec des fentes et une bande dessinée décomposant un mouvement cyclique collée à l'intérieur. En faisant tourner le cylindre et regardant fixement l'intérieur à travers les fentes​​, les dessins vont former une illusion de mouvement. 

Cette propriété de l’oeil est utilisée d'abord par les différents jouets d'optique pendant la période précinéma, qui sont fondamentaux pour la grande invention du cinéma plus tard comme:

  • Le thaumatrope (l'expérience) par plusieurs chercheurs européens pendant les années 20 du XIXème siècle

 

  • Le phénakistiscope par un professeur belge, Joseph Plateau, qui a sacrifié ses yeux pour ses recherches sur ce jouet d'optique en 1832. C'est un carton tournant avec des fentes. Pour observer l'illusion du mouvement, on regarde par une fente et faire tourner le carton. Quand le carton tourne, on ne voit plus les espaces noires entre les fentes, et grâce à la persistance rétinienne, les dessins autour forment ainsi un mouvement.

Pour l'expliquer, il existe en effet une limite à la vitesse perceptible par l’oeil. La raison en est que la rétine sensible à la lumière ne cesse pas d’envoyer des signaux au cerveau à l’instant précis où une scène se modifie, mais continue de le faire pendant une fraction de seconde. Du fait de cette lenteur rétinienne, les yeux ne peuvent pas enregistrer une image environ tous les 1/16 de seconde. Plus l’éclairage est intense et plus l’exposition de la rétine à l’image est longue et plus la persistance sera longue aussi.

C’est une capacité de l’oeil qui résulte la succession des images en continu, pour qu’elle puisse en suite former des scène en mouvement.

 

Lorsque nous regardons un objet, l’image s’imprime sur la rétine, “écran” sensible a la lumière qui tapisse le fond de l’oeil. Cette image est gardée en mémoire quelque instant (environ 50 millisecondes), même après si l'on ne regarde plus. C’est la persistance de la rétine.

 

Il existe quelques exemples d'objets qui peuvent faire intervenir ce système, comme le thaumatrope qui est un jouet optique créé entre les années 1825-1830, qui exploite ce phénomene de persistance rétinnienne.

 Le thaumatrope: un disque pivotant sur lui-même, à deux dessins recto-verso.

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